Nouvelle-Zélande : En amour pour Abel Tasman !
15 févr. 2017Notre semaine chez les autrichiens s'est parfaitement bien passée, mais une semaine c'est une semaine, pas plus pas moins. Froids et à cheval sur les règles et les horaires de prime abord, nous avons finalement découvert une famille très généreuse et rigolotte. Nous avons mangé bio pendant une semaine, avec des vrais légumes du jardin, du vrai fromage qui pue, du vrai lait de vache, du vrai pain fait maison ... l'extase. Ce helpX est très certainement l'un des mieux que l'on ait fait jusqu'à maintenant. Mais une semaine dans la région de Tasman c'était trop peu nous nous, alors nous avons décidé d'y rester encore un peu ...
On aura au moins appris une chose ici : ne jamais rien prévoir ! Après une ballade coup de coeur de 10km pour la Great Walk de l'Abel Tasman national park, nous avions décidé de faire la marche en entier soit 60 km au total. Nous savions qu'il fallait au préalable réserver les "hut" (sorte refuges sur le chemin) pour dormir. La bouche en coeur, nous nous rendons à l'office pour réserver : "ha oui mais il va y avoir un problème, c'est que tous les refuges sont complets". Nous étions bouche bée, trop déçus, il fallait absolument qu'on fasse cette marche.
Et c'est ce qu'on a fait, mais pas du tout comme c'était prévu ! Le km 40 est accessible en voiture, il y a meme un camping pour les marcheurs. Depuis ce camping, il est possible de faire en une journée une marche qui part du km 20 jusqu'au km 40, accessible en bateau. Et en une autre journée une boucle qui part du km 40 jusqu'à la fin du treck. Après deux fois 5h15 de marche, 40 km dans les pattes, une ballade en bateau où l'on a rencontré des raies et des phoques, la traversée d'une baie avec les fesses dans l'eau (fesses courbaturées et douloureuses a l'heure qu'il est), des paysages à couper le souffle, des dizaines et des dizaines de photos, un levé de lune exceptionnel, une étude sociologique menée par le Professeur Gloaguen pour savoir qui de l'homme ou de la femme marche devant dans un couple (étude très sérieuse réalisée sur un échantillon aléatoire non représentatif de 7 couples car au bout d'un moment on a oublié de compter), une nuit de 12 heures, un cauchemard dans lequel Alan était Emmanuel Macron qui mourrait d'une crise cardiaque en plein meeting, des dizaines de piqûres de sandflies ("t'as mis du pschit pschit, Alan ?" "Du Pschit orange ou du Pschit citron ?"), nous sommes tous les deux d'accord : ce track est l'une des plus belles choses que l'on a fait et vu dans notre vie !
Tout allait à merveille, mais c'était sans compter le choc post traumatique de la rando : des abducteurs en feu et une météo capricieuse ... nous avons hésité à commencer notre descente vers Christchurch, mais nous n'aurions jamais été si proches du Cap Farewell, le point le plus au nord de l'île du sud. Alors nous avons attendu que l'orage passe dans la petite ville hippie de Takaka (no comment, le hippie way of life c'est pas fait pour nous), pour pouvoir nous y rendre. Ma patte folle se repose, elle va mieux même puisqu'elle ne nous a pas empêché de faire les fous dans les dunes du Cap Farewell (j'étais juste plus lente que la mamie de 70 ans ne pouvant se mouvoir sans sa canne qui marchait devant nous, la haine). Et le Cap Farewell vaut vraiment le coup d'oeil, du sable blanc, des dunes gigantesques, une roche vertigineuse, un vent à décorner les boeufs, une mer déchaînée et une colonie de phoques en train de se la couler douce pépouze sur le sable !
Prochaine étape, Nelson Lakes dans les terres. Objectif rando si je peux me déplacer correctement puis les Hanmer Springs (source d'eau chaude), avant de prendre nos quartiers à Christchurch (J -12 !!!!!!!!).
Bon visionnage, cette vidéo est notre vidéo coup de coeur ! En espérant qu'elle vous plaise ...
Bisous d'amour et câlinous tout doux 😘❤
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